J'ai eu la chance aujourd'hui d'assister à l'arrivée de Samantha Davies aux Sables d'Olonne qui bouclait son tour du monde hors course après un accrochage en décembre au large de l'Afrique du Sud.
Sam a fait le tour du monde à bord du bateau Initiatives Coeur qui est une association qui permet d'opérer des enfants venant de pays défavorisés et souffrant d'une anomalie cardiaque. En terminant son tour du monde malgré son abandon, elle a permis de récolter encore plus d'argent pour ces enfants.
Nous avons en plus découvert quelqu'un de très accessible (comme de nombreux navigateurs) pour le plus grand bonheur de mes enfants et qui garderont une photo souvenir avec elle 😊
Beaucoup d'admiration pour ces hommes et ces femmes qui passent parfois plus de 3 mois en mer, seuls et sans assistance. Il faut un sacré mental de champion(ne) !
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J avoue je ne suis pas trop mais j apprécie ce que tu en dit 🤩
Vraiment de superbes valeurs véhiculées dans ce sport. Le Vendée Globe est la course la plus difficile au monde. Les participants doivent avoir de nombreuses compétences, trouver des sponsors, diriger l'équipe qui va travailler pendant 4 ans sur le bateau avant le départ, bricolage car ils doivent réparer eux-mêmes et seul toute casse sur le bateau et évidemment être de très bons navigateurs. Le plus impressionnant c'est lorsqu'ils doivent escalader le mât pour le réparer avec la houle qui les secoue dans tous les sens ou quand ils doivent s'attacher avec un harnais au bateau pour aller réparer la coque sous l'eau.
J'ai une admiration sans faille pour ces héros et ces héroïnes des mers.
Mentalement on est bien au-delà de la peur de perdre dans un match de tennis. Sur le Vendée Globe, c'est toute leur vie qu'ils mettent en jeu.
Un de mes premiers souvenirs de gosse aux info fut la disparition d'Alain Colas (Alain Chamfort lui avait rendu hommage dans sa chanson "Manureva", le nom du bateau) et j'ai toujours eu conscience que la joie et la fête à l'arrivée était surtout le soulagement après beaucoup de souffrance.
C'est admirable vraiment. J'ai lu les biographies de François Gabart et Armel Le Cleach, vainqueurs des deux avant dernières éditions. Il y racontent leur Vendée Globe dans leur entièreté. Tu peux juste t'incliner et applaudir. Les récits qui m'impressionnent beaucoup (entre autre) sont les vagues de parfois 7-8 m qu'ils doivent affronter avec leur "petit" voilier.
Le côté plus sombre, ce sont leurs témoignages unanimes sur la pollution marine. Dans certains coins des océans ils croisent des containers, des réfrigérateurs qui flottent,... Ils ont beau en parler, rien ne change.
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