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Djokovic battu en demies à Genève avant Roland-Garros ! Novak Djokovic s'est incliné, ce vendredi, en demi-finales du Gonet Geneva Open (ATP 250) face à Tomas Machac. Dans un match plutôt inconstant, le n°1 mondial a d'abord concédé le premier set avant de dominer nettement le deuxième, remportant 7 jeux consécutifs. Dans la troisième manche, il a semblé couper son effort, concédant les 6 derniers jeux, pour s'incliner au final 6-4, 0-6, 6-1 en 2 heures et 6 minutes. Peut-être une façon de s'économiser pour le Serbe à deux jours du début de Roland-Garros. Toujours est-il que sa performance sur la terre battue suisse ne l'a probablement pas totalement rassuré sur son niveau de tennis actuel. Il compte certainement sur les premiers tours du Grand Chelem parisien pour retrouver totalement le rythme de la compétition. A confirmer.
À l’approche de Roland-Garros, Alcaraz se confie : “Je ne me sens pas libéré” Pour la plupart des bookmakers, Carlos Alcaraz est le grand favori de ce Roland-Garros 2024. Pourtant, l’Espagnol arrive Porte d’Auteuil avec une confiance mesurée. Magnifique vainqueur d’Indian Wells, il a, depuis, perdu de sa superbe. Surclassé par un Dimitrov prodigieux à Miami (6-2, 6-4), il a passé la saison sur ocre à composer avec son physique. Gêné au bras droit, il n’a joué qu’un seul tournoi sur terre battue, à Madrid (battu en quarts de finale par Andrey Rublev, 4-6, 6-3, 6-2). Alcaraz n’a donc joué que 4 matchs sur brique pilée (3 victoires, 1 défaite) et va devoir vite se régler. Dans des propos relayés par Marca, le numéro 3 mondial s’avoue inquiet. S’il semble qu’il ait pu s’entraîner normalement depuis son arrivée en France, la peur n’a pas pour autant disparu. Ainsi, il explique : “Je me sens mieux. Les entraînements se déroulent bien, sans aucune gêne. Si je me sens libéré ? Non, j’ai encore un peu peur. Cette peur va mettre du temps à disparaître. J’y pense encore. Chaque fois que je frappe à cent pour cent côté coup droit, à l’entraînement ou en match, j’ai cette pensée dans la tête. Je porte toujours le manchon, je m’entraîne avec et je vais jouer avec, c’est certain.”
À Lyon, Mpetshi Perricard prévient le public : “Si j’entends un seul ‘Bublik’, je quitte cette ville” Giovanni Mpetshi Perricard connaît une saison 2024 assez impressionnante. 205e mondial en janvier, il s’apprête à faire son entrée dans le top 100 mondial puisqu’il sera, à minima, 94e lundi. Déjà vainqueur de trois tournois Challenger cette année (Nottingham, Morelos, Acapulco), il poursuit son éclosion. De retour sur le sol français, il enchaîne les bons résultats. Quart de finaliste à Bordeaux la semaine dernière, il profite de son passage à Lyon pour briller. Tombeur de Sonego au premier tour, il a bénéficié du forfait de Nishioka avant de disposer de Gaston en quarts de finale (6-4, 4-6, 6-3).  Interrogé sur ce bel accomplissement (intégrer le top 100), le Français n’a pas voulu s’emballer : “Je crois que je suis dans le top 100. Je ne sais même pas. Je n'ai même pas calculé. J’en ai un peu rien à faire du classement. [...] C’est une étape. Ce n'est pas un objectif pour moi. Non, mon objectif, comme je l’avais dit, c’était gagner un tournoi ATP, un 500, un 250, un 1000. Mais oui, c’est une étape parmi d’autres.” Qualifié pour sa première demi-finale sur le circuit principal, le joueur de 2m03 veut rêver plus haut. Invité par les organisateurs, il est le dernier représentant tricolore et concentre désormais tous les espoirs du public lyonnais. Alors que le tournoi vit sa dernière édition, l’histoire serait belle. Cela dit, avant d’espérer soulever le trophée, il va déjà devoir réaliser un sacré exploit puisque c’est le numéro 19 mondial qui l’attend au prochain tour : Alexander Bublik.  Conscient du défi qui l’attend, Mpetshi Perricard espère sûrement profiter des carences du Kazakh sur ocre, mais aussi et surtout du soutien populaire. Tout sourire, il a prévenu le public : “C’est sûr que ça fait du bien (avoir le public derrière soi) ! Mais bon, tout le monde n’était pas pour moi aujourd’hui (face à Hugo Gaston en quarts). Bon, j’espère que demain (face à Bublik), vous serez tous pour moi ! Si j’entends un seul ‘Bublik’, je quitte cette ville (sourire).”
Federer s’exprime sur le cas Nadal : “C’est quelqu’un qui essaie d’être vraiment sur le terrain” Roger Federer a été questionné sur la situation de Rafael Nadal. Dans des propos relayés par Télématin, le Suisse a donné son point de vue sur la fin de carrière de son ami et ancien rival. Très écouté au vu de son immense pedigree, l’avis du ‘Maestro’ est toujours intéressant à analyser. Ainsi, dans des propos très élogieux, l’homme aux 20 sacres majeurs a expliqué que, selon lui, ‘Rafa’ avait pour principal objectif de finir sur les courts : “Ce que je vois, c’est quelqu’un qui essaie vraiment d’être sur le terrain. S’il dit ‘ciao’, ce sera sur le terrain et pas sur le canapé. Et ça j’adore, parce qu’on voit qu’il est loin d’être à 100 %. Je pense que c’est tellement personnel qu’il faut qu’il choisisse, lui, comment il veut faire ses adieux. Je n’ai pas d’informations et j’espère qu’il pourra jouer beaucoup plus longtemps qu’on ne le pense. La question, c’est son corps, comme lui‐même le dit très honnêtement.”
Zverev-Nadal au premier tour de Roland-Garros : une revanche que plus personne n'attendait C’est la sensation de ce tirage au sort. Alors que Rafael dispute vraisemblablement son dernier tournoi de Roland-Garros, il va retrouver, au premier tour, Alexander Zverev, récent vainqueur du Masters 1000 de Rome. L’histoire est aussi triste que belle.  Triste parce que les chances de voir ‘Rafa’ atteindre la deuxième semaine à Paris sont grandement réduites et qu’il se pourrait bien qu’il chute dès le premier tour pour son dernier tournoi parisien. Belle parce que l’Espagnol aura l’occasion de défier un immense champion encore au moins une fois, dans son jardin de la Porte d’Auteuil. Belle aussi puisque Zverev va avoir l’occasion de prendre une revanche qu’il appelait de ses vœux il n’y a pas si longtemps.  Souvenez-vous : Roland-Garros 2022. Alexander Zverev jouait le meilleur tennis de sa vie. Il venait de disposer d’Alcaraz en quarts de finale et faisait égal à égal, voire dominait, un Rafael Nadal bousculé comme rarement. Même si le Majorquin menait au score, c’était plus psychologique que tennistique et il semblait évident que l’Allemand avait la chance de sa vie : renverser Rafa à Paris, réaliser la performance la plus difficile qui existe dans le tennis moderne. Malheureusement, on connait tous la suite : maudit, l’Allemand avait fini par se tordre la cheville, contraint à l’abandon après plus de 3h de jeu et un peu moins de deux sets joués (7-6, 6-6 ab.). Dans quelques jours, le numéro 4 mondial aura donc l’occasion de prendre sa revanche sur le roi de l’ocre afin de pourquoi pas parachever sa résurrection. De l’autre côté du terrain, Nadal aura lui l’opportunité de réaliser un nouvel exploit dans son immense carrière : retrouver une fois encore son tout meilleur tennis, au moment où plus personne ne semble encore vraiment y croire. 
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